La rose d 'or d ' Antibes - 12 juin 1964

Bonjour Gérard .<br /> MERCI  de ce nouveau "  SPOTBACK "  <br /> De nous conté avec précision ce beau déjeuner sur  l 'herbe<br /> avec  Madame  LUCIENNE  BOYER  .  <br /> Avec toute mon amitié ... Dan .<br />  <br />                                 

SPOTBACK ...<br />  <br /> Bonjour les amis,<br />  <br /> Je n'ai jamais croisé Jacqueline BOYER qui "TOM-BI-LI-BI-TAIT à tout va dans les années 6O...<br /> En revanche, sa maman, Lucienne BOYER créatrice inoubliable de "PARLEZ-MOI D'AMOUR..." ,(un super standard de la chanson française des années 3O que tout pianiste de bar digne de ce nom se doit de jouer encore aujourd'hui), sa maman est venue en 67  passer un week-end chez nous lorsque nous habitions Fontainebleau.<br /> Nous n'étions pas encore bien riches et n'aurions jamais  pu lui offrir un grand restaurant de ma ville natale comme son statut de grande  vedette internationale l'aurait exigé ...<br /> Alors je lui ai proposé d'aller pique-niquer dans la forêt sublime, très exactement près des gorges de Franchard, face  à la vaste plaine , à l'heure où la chaude journée de mai commençait à vaciller vers  une douce nuit de printemps.<br /> Il fallait l'insouciance, l'inconscience de la jeunesse pour avoir cette idée farfelue car Lucienne n'était déjà plus une jeunette !<br /> Et nous voilà, ma femme, un ami parisien de ma période guerre d'Algérie , Lucienne et moi-même, en train d'étendre une nappe sur l'herbe chargée des victuailles traditionnelles pour pique-nique, sans oublier évidemment l' incontournable bouteille de Beaujolais !<br /> Souvenir  très fort !<br /> Lever nos verres à moutarde avec cette grande interprète de la chanson devant la nature qui s'assoupissait sous nos yeux c'était magique.<br /> Lucienne BOYER... la Star de mes parents et du monde entier dont nous avions les 78 tours à la maison quand j'étais môme !<br /> La voir au lever de la lune dans la forêt de mon enfance, assise par terre en toute simplicité comme une banlieusarde du dimanche un verre de pinard dans une main et des chips dans l'autre, je ne l'aurais jamais imaginé dans le plus dingue des scénarios !<br /> Quand on pense à ses succès planétaires, lorsqu'on sait son triomphe aux U.S.A. alors que Madame PIAF n'en n'avait jamais suscité le quart là-bas malgré son talent, quand on se souvient que, contrainte durant la guerre d'aller se produire en Allemagne, nos ennemis d'alors lui payaient ses prestations EN BONS DE CHARBON  pour ces "pauvres Français qui pétaient de froid", quand on pense à tout ça, partager cette soirée avec elle dans ce décor rustique , bien loin des mondanités auxquelles sa réussite l'avait habituée, cela vous avait un côté complètement surréel que je n'oublierai jamais.<br /> Trois jours après Lucienne s'envolait pour le Canada qui l'attendait fidèlement.<br />  <br /> Salut les COPAINS DU TEMPS DES ...<br />  <br /> Gérard DOULSSANE.<br />  <br />  <br />  

Bonsoir Gérard .<br /> MERCI de ce nouveau " SPOTBACK "<br /> D'avoir écrit cette magnifique chanson pour<br /> JACQUELINE  DULAC<br />        <br /> Avec toute mon amitié  .<br /> Daniel 

SPOTBACK...<br />  <br /> Salut les amis !<br />  <br /> J'ai eu le plaisir de connaître Jacqueline DULAC en 66 lorsqu'elle habitait rue RAMBUTEAU à Paris chez une amie qui drivait un peu sa carrière.<br /> C'est cette année là qu'elle participa à LA ROSE D'OR D'ANTIBES avec une chanson écrite par Eddy MARNAY: "CEUX DE  VARSOVIE" et qu'elle y fut lauréate.<br /> J'avais écrit un texte en alexandrins que je trouvais (modestement, bien sûr ! Vous me connaissez ...) bien réussi, et que Lucien ATTARD, accordéoniste alors réputé, avait mis en musique très habilement.<br /> Et nous avons eu la chance que notre chanson qui avait pour titre: " ET SI L'ON SE RESSEMBLE..." soit en deux de la face A du super 45trs. R.C.A. qui suivit la victoire de Jacqueline à LA ROSE D'OR . (on le trouve encore aujourd'hui sur Google.)<br /> Les ventes de ce disque là ont été parmi les meilleures ventes  de Jacqueline DULAC. <br /> C'était chouette pour moi qui étais au début de ma carrière de figurer sur cet enregistrement majeur de Jacqueline.<br /> Elle m'avait fort bien accueilli rue Rambuteau avec un whisky beaucoup trop amicalement dosé ...et je me souviens qu'elle avait tiré cette bouteille d'une contrebasse, une vraie contrebasse, bricolée et posée verticalement sur un support  dont le ventre, (avec les cordes),  s'ouvrait de gauche à droite comme un meuble pour les apéros...J'avais trouvé ça top !<br /> La musique mène à tout, et l'alcool fait chanter plus juste que l'eau de la Claire Fontaine ...<br /> Et moi, qui à cette époque n'avais qu'un VELOSOLEX en guise de ROLLS-ROYCE , je dois avouer qu'en sortant de chez Jacqueline mon deux roues  avait tendance à...zigzaguer un peu !<br /> Bye bye  les  AMIS DU TEMPS DES ...<br />  <br /> Gérard DOULSSANE<br />  <br />  <br />  

bonjour daniel<br /> la 7 et la 8  ce matin<br /> je te souhaite une bonne journée au frais<br /> amitié claude